Psychohistoire pour unefpe.net

 Projet d'avancement 2013 de la psychohistoire

Analyse sur akhnaton.net

  passant demandant de l'indulgence pour cette page imparfaite avec ses derniers amendements à venir prochainement

     à la suite d'un mail de proposition interne à UNEFPE... :     

 

de: UNEFPE à : <UNEFPE membres> date: 25 juillet 2013 11:45 objet: Proposition de travail pour UNEFPE

À tous,

En marge de l'exposition de l'hôtel dieu du Puy : http://www.hoteldieu.info/fre/expo-temporaire.htm Le café lecture propose à DWT une conférence réponse 2013 à la communauté du Puy suite au colloque hermétisme 2006 avec pour sujet L'Egypte source de l'hermétisme . En phase préparatoire , DWT s'est intéressé à l'état actuel de la psycho histoire .Cela correspond aussi à l'ouverture de son nouveau cabinet au 4 rue GRENOUILLIT (où sa plaque indique psycho histoire, psychanalyse, psychiatre ) et à la possible extension de PSYBAKH / UCMPP. Il indique que deux pages existent sur Wikipédia , l'une concerne la science fiction avec Isaac Asimov et n'appelle pas de remarques, l'autre page identifie la psycho histoire à l'institut de psycho history avec lequel DWT à été en contact à New York (il indique avoir été vice président d'une société française de psycho histoire ).Or , l'identification à ce seul institut lui paraît très réducteur . Il propose à UNEFPE qu'elle s'associe à son analyse par des rétablissements ou amendements de cette page Wikipédia . Ci dessous sa page préparatoire: http://www.akhnaton.net/2013/htm/20130626145600_cafelec-herm.htm

La conférence sera enregistrée . À suivre,

     j'interviens pour détailler la possibilité d'action... :     

 

PROPOSITION D'ACTION

    Développement de la page « psychohistoire » dans l'encyclopédie Wikipedia    

 

EXPOSÉ ET CRITIQUE DE LA PAGE WIKIPEDIA\psychoshitoire

 
   Dans une recherche de Wikipedia, à ce jour 20130724, le mot psychohistoire aura dirigé vers 2 pages :
pour l'une il s'agit de la psychohistoire selon la Science Fiction (Asimov)
et pour l'autre d' une Étude (La psychohistoire est l'étude...) ;

je parlerai d'Asimov ci-dessous, mais après avoir d'abord examiné ladite étude ( précisément : " Étude des Motivations Psychologiques des Évènements Historiques ").

   Selon cette page (en français), la Motivation qu'elle étudie, révèle une origine émotionnelle des comportements sociaux et politiques des groupes et des nations. Troisièmement, toujours selon cette page, cette étude conclut que "son sujet principal est l'enfance et la famille - en particulier la maltraitance des enfants". Cette précision pose un problème qui permet de remonter par chaînage arrière, du "traumatisme" à l' 'origine émotionnelle' puis à la 'motivation'. Mais en fin de compte, nous n'avons trouvé une maltraitance traumatique à la cause des évènements historiques que parce que nous avons postulés que les motivations de ces évènements étaient d'origine émotionnelle - ce qui est loin d'être une évidence. En fait, on se rend compte que la prétendue démonstration de cette psychohistoire n'est que l'invention d'un postulat selon lequel les comportements collectifs seraient d'origine émotionnels. Une fois ainsi localisé le problème critique, nous pouvons appliquer une observation conduisant à une première remarque:

   Lorsqu'on approfondit l'examen de la page wikipedia/psychohistoire, on remarque que cette idée principale postulée ( : l' Histoire n'est rien d'autre qu'une aliénation à " la maltraitance de l'enfance") est écrite à partir d'un seul et unique organe, dénommé Institute for Psychohistory - et que non seulement est-il principal mais qu' à l'observation plus fine, on réalise qu'il n'existe aussi qu'un seul psychohistorien - le fondateur (LdMause) dudit Institute. Evidemment pour la présentation en sont mentionnés deux autres, à savoir : un disciple de LdMause et un universitaire, RjLifton, qui n'entre pas strictement dans la catégorie de la psychohistoire)
   Aussitôt cette remarque éveille-t-elle un sourire, à la reconnaissance de la pratique bien connue de l'usage de wikipedia aux fins de faire mousser les parfois bonnes, parfois mauvaises, ambitions singulières. Mais cette situation d'un seul théoricien qui prétend figurer une science entière et à lui seul, réclame une attention doublement critique.
 

    Puisque je vais éclairer un peu la question, je dois préciser pour commencer que je connais cette " psychohistoire," puisqu'ayant fréquenté, participé, connu les gens et les évènements, pour une bonne part de cette affaire, j'ai été associé, vice-président, à une association de psychohistoire en France (Société Française de Psychohistoire). J'ai écrit, étudié, écouté et - pour tout de suite nous éclairer fortement - je peux produire, comme quiconque qui en connaît un minimum, la preuve la plus évidente du défaut de cette page wikipedia qui la rend précaire : si on se rend à sa rubrique "psychohistoriens notables", on trouve trois noms (susdits) et nullement celui de Freud débouté aussitôt son 'émergence' citée. Ce symptôme se confirme à l'autre rubrique "bibliographie" : on n'y on trouve que LDMause et quelques un de ses disciples. Passe encore qu'on ait un sérieux problème avec la psychanalyse mais qu'il n'y ait rien à dire d'une psychohistoire hors LdMause sa définition très bizarre, n'est à priori pas acceptable .

   Pour assimiler ce traumatisme, on pourrait vérifier si oui ou non Freud doit être placé au première rang d'une psychohistoire digne de ce nom ; mais dans le cas d'une page de présentation, ce n'est pas nécessaire. Il suffit de tenir compte du fait que pour une majeure partie des connaisseurs, Freud est un psychohistorien de première classe [voir note & extraits]. LdMause ne le mentionne que pour l'exclure et il motive cette exclusion des principes postulés par lui-même et qu'il pose comme définition. Par conséquent, du fait de l'opinion générale (Freud est psychohistorien) et de la contrariété d'une opinion singulière (Freud n'est pas psychohistorien), une page de présentation sérieuse et honnête, ne peut pas s'en tenir à l'effacement opéré par LdMause et son Institut for Psychohistory. S'il existe une validité de la page wikipedia en l'état actuel, c'est de figurer un bel exemple d'un symptôme de refoulement.
   Mais alors nous devons nous alerter du fait que le symptôme cache de mauvaises intentions. Effectivement, à si bien souligner la maltraitance, abus et viol d'enfants, il aboutit lui-même à une violence faite à l'enfance (couverte par sa dénonciation comme prosaïquement il est classique de le reconnaître du pyromane appelant «au feu ! les pompiers!» : celui qui dénonce un incendie en est généralement l'auteur, c'est une loi psychologique, précisément une loi de psychohistoire!).
   Nous allons donc considérer que la maltraitance des enfants est effectivement une cause première - comme Freud eut raison d'examiner primordialement les causes traumatiques attachées à la sexualité infantile - mais qu'il s'agit d'un alibi, qui peut être bon et/ou mauvais - et qu'en l'occurrence avec la Psychohistoire, nous sommes à présent prêts à découvrir dans toute une latitude et vastitude engloutissant l'egotique et névrotique Institute for Psychohistory.

   Reprenons donc au départ sa définition comme une étude des motivations psychologiques de évènements historiques ; le terme qui paraît en défaillance susceptible est celui de "motivation". Une "psychohistoire" ne saurait être une étude des motivations, mais une étude de l'histoire qui passe par l'étude de ses motivations. C'est un peu plus compliqué mais nous sommes obligés de passer par là. Si nous nous en tenions aux dites 'motivation' nous n'atteignons pas l'histoire elle-même. Au contraire, c'est en se focalisant sur un processus de niveau primaire, des 'motifs', que nous abreuvons l'alibis des passions du pouvoir - autrement dit, nous faisons le jeu de la propagande, exacerbée. Par contre si, dégagés de cette fascination, nous voyons à son travers elle l'Histoire, qui demeure l'objectif, nous commençons par d'abord définir une..: étude de l'Histoire. La psychohsitoire est l'étude l'Histoire - l'étude des motivations n'en est qu'une partie présentant le danger d'être une partie.. captivante. Cela semble un tour acrobatique d'intellectualisme mais nullement lorsque nous en constatons les enjeux : une simple étude des motivations génère une industrie renfermée, circulaire, des émotions (témoin la propagande dont la filiation de Freud à Bernays nous aura aussitôt informé) - tandis qu'au lieu de ce cercle vicieux, une étude plus complexe de l'histoire ouvre immédiatement à la structure de la mémoire.

   « La psychohistoire serait une étude l'Histoire à travers les mécanismes psychologiques qui sont attachés à la mémoire » - une définition (a) de cette sorte me semble de meilleure augure qu'un postulat que l'Histoire soit d'origine émotionnelle. Mais retenir au motif de l'Histoire la mémoire présente à son tour un risque que notre époque récemment a révélé. On dérive vite de la mémoire à un structuralisme qui lui aussi, tout comme le traitement de l'émotion, se referme en boucle ou en structure sur lui-même. L'intellectualisme du 20em siècle l'a dérivé en pulsion de mort qui revient à égalité à la fascination de la propagande. Pour nous défendre contre ce risque, nous pouvons puiser une seconde fois au symptôme que LdMause a endossé - car à coté de ses mauvaises intention le 'symptôme' cache un bien dont il ne sait pas se débrouiller. On voit par exemple un adolescent 'gothique' cacher une ambition de connaissance en doublant ses fantasmes sadiques d'une volonté de ne rien faire à l'école. Cette seconde volonté inverse celle de bien faire. Nous trouvons à l'examen du symptôme de LdMause cette seconde partie du symptôme. A côté de son exhibition de traumas infantiles, il révèle également une volonté de ne rien étudier objectivement de la mémoire : il affiche ce refus d'un intellectualisme secondaire, par une autre censure qu'il applique à côté de la censure qu'il a déjà porté sur Freud. Refusant l'aspect mathématique de la mémoire, il affiche son rejet de la psychohistoire d'Asimov en déclarant : «mais dans ses ouvrages le terme est employé pour décrire une discipline mathématique fictive qui peut être utilisée pour prédire la marche générale de l'histoire future» - eh! bien, cela est tout à fait juste, à ceci près que ladite mathématique fictive s'appelle la cybernétique. Or c'est par cette « cybermathique » (b) (l'expression est d'Armando Verdiglione) que les cercle vicieux du structuralisme ou de l'émotionalisme sont rompus.
   Dans un autre paragraphe j'explique et détaille pourquoi Asimov n'a pas objecté à son propre cantonnement dans un prétexte de fiction. Tout le monde savait qu'il s'agissait d'un scientifique sérieux qui divulguait ses résultats de manière populaire (comme Einstein et d'autres rédigèrent des opuscules pour les nuls). LdMause s'en sert à-la-va-vite ; il doit bien savoir que le but de la science est toujours de prévoir ce qui va se passer - c'est à dire le futur. S'il se moque donc d'Asimov pour l'éliminer du rang des psychohistoriens, comme il a éliminé Freud et oublié d'autres, il n'en fournit pas moins un très bon renseignement. Au lieu du structuralisme où la mémoire risque de se figer, c'est avec la cybernétique que l'on fera bien de la psychohistoire - comme l'adolescent de notre exemple finira bien par faire des mathématiques pour sortir de la gangue émotionnelle où il se fait mal.

   Il ne manque plus qu'une dernière opération - je la décris aussi dans le paragraphe susdit. Si Asimov peut retirer son costume de fiction, à moins qu'il faille être tout nu pour faire de la science, on doit attendre de le voir civilisé d'un autre vêtement. Autrement dit, cette mémoire, qui fait la structure de l'Histoire et qui doit s'animer par son étude, doit revêtir une forme. Par de nombreuses autres explications j'ai déjà suggéré que cet habit est de facture classique, ancienne appelé Art de la Mémoire et mis à jour des temps présents « Analyse Plurielle » (c) . Nous aurions, en cet équipage, non seulement la définition (a) et la méthode (b) mais encore la manière (c) de faire de la psychohistoire.

 

 

ANALYSE DE LA PAGE

20130729102400     Analyse du refoulement par Pedohistory
 
   J'appelle ici " pedohistory " la psychohistoire selon LdMause (non seulement parce que c'est depuis longtemps - voir archives - que je lui ai donné ce nom, mais aux fins utiles de la distinguer de ce qu'il faudrait réellement appeler 'psychohistoire '). Selon LdMause, une histoire (traumatique) de l'enfance (viols, abus et meurtres sacrificiels) serait à la cause de l'Histoire, comme Freud soutenait qu'un meurtre du père était à la cause de la civilisation. Mais il y a des raisons de soupçonner que cette pédohistoire soit basée sur un refoulement - non pas un refoulement d'une telle histoire de l'enfance traumatique - mais sur le refoulement d'un motif narcissique de LdMause. Si nous sommes en présence d'un refoulement son analyse est délicate car LdMause, dans cette hypothèse joue de manière complexe de l'ambiguïté qui existe entre le Signifiant et le signifié. S'il s'agit d'un refoulement, la « psychohistoire » instrumentée par LdMause signifie la négation de toute psychohistoire - de la sienne comme de toute autre. Pour analyser une opération de cette sorte, il faut y reconnaître des oublis et des substitutions. Il en est un qui s'impose frontalement :

a)   La présentation de la psychohistoire sur Wikipedia, par LdMause qui s'y désigne "le pionnier de la psychohistoire" et l'identifiant également à l'Institut qu'il a créé, lui en attribue en apparence l'invention. Au chapitre de son émergence il ne remonte qu'à Freud qu'il désigne bien mais aussitôt pour l'opposer à sa pedohistory qu'il appelle "psychohistoire". Cependant c'est plus avant que l'on trouve indubitablement une oeuvre de psychohistorien avec Karl Lamprecht. Lamprecht (1856-1915) à partir d'Allemagne, qui a non seulement marqué l'Europe mais New York de sa présence. Deuxièmement mon passage à la Société Française de Psychohistoire m'a informé des courants européens de psychohistoire nombreux, avant que ladite "société française de psychohistoire" ne soit absorbée, achetée ou attachée par l'Institute de LDMause qui manifestement a enfoui avec elle sa mémoire. Ce sacrifice des origines ouvre la scène de la présentation de la "psychohistoire" par LdMause.

b)   Or on trouve sur le site de l'Institut de LdMause son logo illustrant ce qu'il nomme "psychohistory" ; il s'agit de la planète terre, posée sur un divan, avec la désignation explicite « Psychohistory, the science of historical motivation - "putting the world on the couch" - en français : mettre le monde sur le divan ». Il n'est pas précisé s'il s'agit du divan de la Dianétique, mais le contexte prête à penser qu'il s'agit de celui de la psychanalyse freudienne. Par conséquent, deuxièmement, après avoir sacrifié les origines, LdMause s'attaque au fondateur. Il lui emprunte le divan. Mais quand il exploite le Malaise dans la Civilisation (Freud.1929) il le dénigre en affirmant qu'« il n'est en rien psychohistorique » allant jusqu'à dire que « c'est l'opposé de la psychohistoire ». Pourquoi sur son loggo, met-il alors en scène le fameux divan? Il se sert du symbole de Freud qu'en même temps il rejette.
   Après avoir supprimé Lamprecht, LdMause réédite donc un sacrifice et un effacement. Cette fois c'est objectivement un mauvais procédé. Car pour réclamer cette destitution de Freud de l'ordre de la psychohistoire, il omet l'oeuvre majeure et effective de psychohistoire que son auteur, Freud, titra : Moïse & le Monothéisme. LdMause ne discute que du Malaise dans la Civilisation qui est plutôt orienté sociologie - cependant que Moïse & le Monothéisme constitue l'effective analyse clinique et théorique psychohistorique de Freud - les extraits relevés ci-dessous étayent le fait. Dans ce texte que LdMause occulte, Freud montre qu'il existe au motif des comportements historiques, un tout autre versant que la "motivation émotionnelle" - j'ai précisé dans la marge de ces extraits quelles sont ces distinctions de l'analyse par Freud. Il est certain qu'on ne peut les rejeter au motif qu'elles n'entrent pas dans le cadre de la psychohistoire réduit  à la pedohistory.
   Avec ce troisième indice - après l'effacement de Lamprecht, puis celui de Freud, troisièmement avec l'effacement du texte le plus objectif de la fondation de la psychohistoire -  l'oubli dans lequel LdMause tente de rejeter l'effective psychohistoire s'éclaire de.. ma petite histoire ! parce que j'ai rencontré LdMause dans une circonstance assez crépitante pour apporter une bonne lumière à l'affaire ; elle tourne déjà autour de cette analyse de l'homme Moïse et de sa cause historique :

20130729145700c)   La scène se passe au British Psychoanalytic Institute devant lequel je me trouve le mercredi 29 avril 1992. Je m'y tenais en tant que Vice-Président de la Société Française de Psychohistoire et j'avais fait parvenir auparavant à LdMause des écrits et vidéos que j'avais réalisés sur le Moïse & le Monothéisme de Freud ainsi que la suite à y donner. Non seulement, à être franc, l'intention de Freud écrivant ce livre était psychohistorienne, mais de surcroît quand on en tirait les conséquences avec quelques dizaines d'années d'égyptologie supplémentaires, la preuve du domaine psychique de l'histoire était faite. Or LdMause n'avait pas répondu à mes envois - mais il avait au contraire prévu de m'interdire l'entrée à l'Institut Britannique de Psychanalyse où il allait donner sa conférence. C'est pourquoi je l'attendais à la porte du célèbre institut. Avec une psychanalyste amie nous l'avons interpellé à son arrivé lorsqu'il descendait de son taxi. Il ne pouvait pas nous empêcher d'entrer avec lui. Pour cette joute, il m'installa au premier rang, face à lui, pour me faire entendre ce qu'il déclarait d'Akhnaton... J'aurai ainsi appris pourquoi LdMause ne se frotte pas à Moïse & le Monothéisme.. puisque durant sa conférence, il présenta Akhnaton comme l'exemple princeps de la pédophilie. On sait que déjà beaucoup l'accusent d'inceste avec sa mère - et LdMause en rajoute en interprétant les scènes familiales amarniennes comme celles de sévices portés sur ses propres enfants.
   Je ne sais pas si c'est le cas ou non - je ne sais si avec Néfertiti, sur la plus fameuse stèle où il embrasse leur fillette, il lui met la langue et le doigt ! mais dans le doute, je sais qu'une telle interprétation, affirmée de la part de LdMause, combinée à l'effacement de tout le travail de son prédécesseur sur l'influence psychologique et historique d'Akhnaton, offre les plus grandes probabilités d'être une interprétation maladive.
   Certes on peut interpréter des maladies, mais une interprétation malade n'en est pas moins pathologique. Ainsi une vision générale d'une enfance martyrisée, tuée et violée, qui fasse l'essentiel d'une histoire de l'enfance, suggère que la pedohistory de LdMause soit une obsession d'assez mauvais goût.

   Cependant, par d'autres aspects, je pense qu'il faut la retenir et la compter dans une équation de la psychohistoire, pour les raisons que j'explique, dans un ensemble beaucoup plus vaste que celle qui identifie la civilisation à un traumatisme pédophile ...suite

 

 


NOTES

 

20130728223100     

archives personnelles : intervention sur wikipedia où j'indique que Le Cycle Humain (Aurobindo) est charpenté sur la psychohistoire de K.Lamprecht et la Société Française de Psychohistoire sur la page Asimov. Corrélativement à ces amendements postés à l'encyclopédie, je précisais ma propre personnalisation de la psychohistoire [online]. J'échangeais à ce propos avec divers correspondants, par exemple sur Lamprecht, soit en général ou quelques psychanalyste, ou a un ami ainsi qu'au psychohistorien N.Simms - ou encore à un désir de "devenir psychanalyste" ou dans la perspective d'Asimov. Je rapporte à Lamprecht la psychohistoire également dans La Sainte Éthique et notamment aux chapitres C3, C4, C6, C8.

 

20130728223000  
 

commentaires DWT

Sigmund Freud (1939), Moïse et le monothéisme (trad. française, 1948)

le livre qu'il écrivit durant toute sa vie et qui résume son argument principal traite explicitement de la « motivation psychologique des évènements historiques » (Moïse et le Monothéisme, consacré à la motivation psychologique du monothéisme, des groupes culturels et du nationalisme); et les grands épisodes de sa pensée également (Totem et Tabou, la famille et l'enfance, Malaise dans la Civilisation, les comportements sociaux et politiques, Psychologie collective et Analyse du Moi et tant d'autres...).
« quelle valeur inestimable aurait pour nous une connaissance plus approfondie des conditions historiques et psychologiques de sa formation! Mais on a veillé à ce que nous ne puissions avoir trop de renseignements sur la religion d'Aton » conditions historiques et psychologiques du monothéisme
« Il serait vraiment passionnant d'étudier, d'après le cas spécial de l'histoire juive, de quoi est faite au fond une tradition, sur quoi se fonde sa particulière puissance, de constater que l'influence de quelques grands hommes sur l'histoire universelle est indéniable. » influence individuelle sur l'histoire (pas exclusivement traumatique)
« Je demeure persuadé que les phénomènes religieux sont comparables aux symptômes névrotiques individuels, symptômes qui nous sont bien connus en tant que répétitions d'événements importants, depuis longtemps oubliés, survenus au cours de l'histoire primitive de la famille humaine. C'est de cette origine, justement, que les phénomènes tirent leur caractère obsédant et c'est à la part de vérité historique qu'ils contiennent qu'ils doivent leur action sur les hommes. » la forme psychologique de l'histoire et de ses symptômes - l'influence de l'histoire sur l'individu
« Nous y retrouvons le phénomène de latence, l'apparition de manifestations inexplicables qu'il faut cependant expliquer, la nécessité d'un événement passé et ensuite oublié et aussi cette compulsion qui, s'imposant à la pensée logique, domine la vie psychique, trait qui n'entre pas en jeu dans la genèse de l'épopée. » ---scté histoire comme individu - mais individu n'est pas qu'émotionnel - donc histoire société pas qu'émotionnel - et Freud chch des faits     -    la nécessité d'un évènement non pas d'une émotion
« J'invite maintenant le lecteur à faire un pas de plus et à admettre qu'il est possible de faire un rapprochement entre l'histoire de l'espèce humaine et celle de l'individu. »  
« Une pareille hypothèse ne constitue-t-elle pas une régression vers une manière de voir qui a permis la création et la vénération des héros ? N'est-elle pas un retour à des temps où l'histoire n'était que le récit des exploits et de la vie de certains personnages ? » l'histoire au contraire n'est pas qu'un récit d'exploit
« Si donc nous trouvons, dans l'étude d'un cas particulier, la preuve du rôle prédominant joué par un grand personnage, il ne faut pas que notre conscience nous reproche de minimiser par là l'importance de la doctrine des facteurs généraux et impersonnels »  
« C'est pourquoi nous réservons au " grand homme " une place dans la chaîne ou plutôt dans le réseau des causes déterminantes. »